VITALIS, jury du concours de costume médiévial des élèves de 5ème du collège de Plestin-les-Grèves, en 1977
La mythologie et l’antiquité :
Ce ne furent pas des thèmes fréquemment visités, mais les incursions de VITALIS sur les terres de l’antiquité ou de la mythologie ne manquent pas d’originalité, ni de couleurs.
Un combat de gladiateurs, dont l’énergie et la violence s’expriment par les petites facettes de formes et de couleurs qui entourent la scène. Les glaives s’entrecroisent, c’est un tableau qui a du rythme ! Ce tableau a été vendu chez Christie’s Londre en 2010 avec une particularité : sur son site internet, puis dans toutes les bases de données sur l’art, le tableau est présenté … à l’envers !
Gladiatiors – hst – 1956
Viennent des amazones, thème visité deux fois par VITALIS. Le second Amazones, de 1960, constitue la meilleure vente aux enchères d’un tableau de VITALIS à ce jour (voir
le bulletin « VITALIS dans le marché de l’art »). Il décorait notamment, en fond de salle, le restaurant du « Bateau de pierre » de Camille RENAULT (voir
le bulletin « VITALIS et Camille RENAULT »).
Amazones 1 – hst – 1956
Amazones 2 – hst – 1960
Avait surgi auparavant (1954) un Saint George terrassant de sa lance un dragon déjà à terre. Là encore nous assistons à une scène dynamique,
dans un style cubiste et coloré.
St George and the dragon – pastel – 1954
Puis VITALIS nous entraîne dans une « Promenade au bord de la rivière », à la destinée étonnante : offerte par VITALIS à la maison de retraite
de Plestin -les-Grèves (avec deux autres tableaux), ce tableau monumental (plus d’un mètre de haut sur trois mètres de longueur) avait disparu … avant d’être récemment retrouvé, en trois parties (voir
bulletin n°4 « À la poursuite du VITALIS perdu »).
Et VITALIS nous invite dans un étonnant « Temple de l’Amour ». Trois femmes dénudées, des musiciens, un temple entouré de bâtiments : une plongée
dans les « Mille et une nuits » selon l’ancien propriétaire du tableau (
voir fiche). Mais on peut aussi imaginer se trouver au milieu de la « Maison des Plaisirs »,
une utopie de Charles-Nicolas LEDOUX …
Le temple de l’Amour – hst – 1978
Enfin, VITALIS a revisité le mythe d’Andromède à plusieurs reprises. Quatre tableaux connus à ce jour, dans l’exacte même composition au premier regard. Mais notez bien : le monstre-baleine Ceto surgit parfois à gauche, parfois à droite de la belle enchaînée. De même, Persée cheval déboule du ciel à cheval, distinctement à droite du premier Andromède (1978-7), bien plus fugacement à gauche dans les autres tableaux (silhouette du cheval).
(voir ci-après une partie du mythe d’Andromède d’après Wikipédia)
« Cassiopée, ayant proclamé que sa fille (ou, selon d’autres versions, elle-même) était d’une beauté égale à celle des Néréides, les nymphes marines qui servent d’escorte à Poséidon, s’est attiré la colère de ce dernier. Pour se venger, le dieu de la mer provoque une inondation et envoie un
monstre marin (la baleine Céto) qui se met à détruire hommes et bétail. Désespéré, le roi Céphée consulte l’oracle d’Ammon qui révèle qu’aucun répit n’aura lieu tant que le roi n’aura pas livré sa fille au monstre.
Andromède est donc enchaînée nue à un rocher près du rivage. Persée, de retour après sa victoire sur la Gorgone Méduse, l’aperçoit du ciel
et s’informe de ce qui lui est arrivé. Il en tombe immédiatement amoureux et promet à Céphée de tuer le monstre à condition de pouvoir épouser Andromède. Il attaque alors le monstre avec son glaive et le massacre après
une lutte acharnée au corps à corps, sans recourir au pouvoir pétrifiant de la tête de Méduse. Selon Ovide, après sa victoire, Persée dépose cette tête sur un lit d’algues, qui rougissent et durcissent à son contact,
devenant ainsi la source du corail. » Wikipiédia.fr