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À la vôtre !

Danse, musique, idéalement dans une ambiance festive : VITALIS a représenté ces thèmes avec talent et sensibilité.

VITALIS a réalisé de nombreuses œuvres sur ces trois thèmes : la Danse, la Musique et des scènes festives au restaurant. Cela pouvait tenir de son enfance : ne dit-on pas des philippins qu’ils sont les troubadours de l’Asie ?



La danse

Les tableaux de VITALIS représentant la danse sont superbes de couleurs, de rythme et de mouvement. Et il semble que c’est un thème qui l’a inspiré à deux époques spécifiques. Tout d’abord, au début des années 1950, il nous entraîne dans des bals où valsent des couples. Les couleurs de ces tableaux sont vives et audacieuses, tout en juxtaposition de rouge, de vert et de jaune (« Trois couples de danseurs », « Le bal », « Danse de salon »). Le style cubiste se prête bien au découpage des jeux de lumière des spots du plafond qui nimbent de leurs reflets les danseurs. Ce style cubiste offre notamment la possibilité de dégager l’énergie d’une danse comme l’interaction des deux corps qui s’y adonne (« Couple de danseurs ») …


Trois couples de danseurs – hst – 1949

Le bal – hst – 1950

Couple de danseurs – hsp – NC

Danse de salon – hst – 1948

Couples dansant – gouache – NC

… et plus encore quand le rythme semble plus vif ! L’attitude des jambes et des bras des femmes qui dansent ci-dessous exprime parfaitement ce rythme, dans des tons plus pastel, à l’exception de cette « Danse », la plus endiablée par les gestes et les couleurs exotiques.

Dancing women – hst – 1950

Femmes dansant – hst – 1951

La danse – hst – NC

Au début des années 1960, VITALIS nous plonge dans un univers plus feutré. Plus question d’ambiance festive (à l’exception du « French cancan » pointilliste). Nous assistons au contraire à des danses chorégraphiées (« The dance », « Trois danseuses »), emplies d’une grâce que rendent ces bras levés harmonieusement.VITALIS nous entraîne également dans l’atelier d’un cours de danse classique (« Dancer »), comme Degas mais dans un style bien différent. Et comme pour tous ces tableaux évoquant la danse, la couleur jaune est souvent prépondérante.

The dance – hst – 1962

Trois danseuses – hst – 1962

Dancer – hst – 1962

French cancan – hst – 1981

La musique

VITALIS appréciait la musique. Levé chaque jour à 4 heures du matin, il se mettait à peindre au son de la musique, avec un penchant pour la musique classique ( voir page 221 de l’article d’Yves Coativy). Il est un instrument qu’il a privilégié dans ses représentations : la guitare . Par goût musical ou pour la forme et la posture qu’inspire cet instrument ? Les quatre portraits de guitariste ci-dessous font pencher la balance vers la seconde hypothèse. Comme dans le cas des danseurs de salon, le style cubiste favorise la construction du thème et de l’ambiance du tableau, avec en place centrale l’instrument, plus ou moins désagrégé (plutôt moins, d’ailleurs). Le visage de la « Jeune guitariste » est singulier dans l’œuvre de VITALIS, mais il rappelle immanquablement Picasso.

Femme à la guitare – hst – 1963

Jeune guitariste – hst – NC

Le guitariste – hsp – NC

Le thème de la musique a aussi été repris par VITALIS par des orchestres. Avec une constante : il n’est jamais facile de repérer les instruments qui composent ce groupe de musicien. Le spectateur doit s’en tenir à la forme arrondie des pavillons de saxophone, la courbe caractéristique de la caisse d’une guitare ou le couvercle arrière du piano. Jusqu’à laisser à chacun le soin d’imaginer l’instrument de son choix dans «  L’orchestre » de 1975.

L’orchestre – hst – 1959

L’orchestre – hst – 1960

L’orchestre – hst – 1972

L’orchestre – hst – 1975

Le concert – hsc – NC

Three musicians – hst – 1962

Les musiciennes – hst – 1980

L’orchestre – hst – 1974

Musicien – hsp – NC

La fête

VITALIS a vécu pendant près de 20 ans dans le restaurant-cabaret de Camille Renault, surnommé « Big boy » en raison de sa corpulence (voir l’article «  VITALIS et Camille RENAULT« ). Situé à Puteaux, ce lieu rassemblait le tout-Paris culturel de l’époque et bouillonnait de vie. VITALIS a retranscrit cette ambiance (années 50) dans des tableaux de grande qualité, par leur couleur et leur style. Le cabaret accueillait des spectacles, dont ce superbe « Magicien » (1958), qui compte parmi les chefs d’œuvre de VITALIS. Des anecdotes courent sur le goût de VITALIS pour les grandes fêtes (telle « La fête » et son personnage féminin portée « cubiquement » en l’air ?). À Plestin par exemple, il lui est arrivé à plusieurs reprises, lorsqu’il avait réalisé de bonnes ventes, d’inviter ses amis fidèles autour d’un cochon de lait jusque tard dans la nuit (voir la page «  Photos Vidéo« ). Autre aspect dans un style pictural différent : les tableaux représentant les « Bayanihan » (troupe folklorique) ou le « Barrio fiesta ». Nous sommes par eux transportés aux Philippines. Ils correspondent à une séquence de vie particulière pour VITALIS : son retour dans son pays natal en 1962, 48 ans après l’avoir quitté.

Diner chez Camille Renault – hst – vers 1950

« Dîner chez Camille Renault  » marque l’apogée de ses années parisiennes où il travaillait dans un restaurant qui exposait fièrement ses peintures sur ses murs. Issu d’un des thèmes favoris des impressionnistes, c’est une œuvre vivante, pleine d’esprit et des énergies renouvelées de la France de l’après-guerre. L’atmosphère de convivialité chaleureuse est rendue par les roses, les jaunes francs et les tonalités changeantes qui reprennent l’intérêt impressionniste pour les reflets et les ombres, tout en conservant une définition claire. – Texte d’Alice V. Guerrero-Guillermo

Le magicien – hst – 1958

« le pinceau crée de nombreux petits mouvements, rapides comme la pensée, qui capturent le tour de passe-passe des oiseaux se matérialisant soudainement dans l’air. Les tons dorés changeants donnent un air à la fois rare et précieux en même temps qu’ils évoquent l’alchimie de la métamorphose continuelle. » – Texte d’Alice V. Guerrero-Guillermo

La boule de cristal – hsp – NC

Barrio fiesta – hst – 1964

Danseurs Bayanihan – hst – 1963

« Les danseurs Bayanihan  » propose une scène dans laquelle toute la troupe est réunie pour l’offrande florale à la danseuse vedette. Les petites taches de couleur transparentes créent un effet scintillant.- Texte d’Alice V. Guerrero-Guillermo

Moulin de la Galette – pastel – 1928

In a restaurant – hst – 1953

Bar scene – Scène au restaurant Camille Renault – hsc – 1960

Projet d’affiche pour le restaurant Camille Renault – gouache, encre et pastel – 1964

La fête – hsc – NC

Bayanihan – hst – 1962

Un café français – pastel – 1928

VITALIS

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