VITALIS dans une classe d’art plastique du collège de Plestin-les-Grèves
Les natures mortes : un thème que maîtrisait VITALIS
La formation artistique de VITALIS s’est faite sur un mode académique durant ses 7 années américaines (1918 à 1925 – à l’École des beaux-arts de San Francisco, puis celle de Philadelphie). Et pour l’obtenir, il a consenti de grands sacrifices : il l’a suivie seul, jeune philippin immigré sans argent, en travaillant la nuit de petits boulots (dont cet emploi de liftier d’ascenseur dans un palace de San Francisco qu’il aimait raconter). La réalisation de « nature morte » par VITALIS s’inscrit naturellement dans cette culture, mais pas seulement : il aimait particulièrement les natures mortes aux fruits de Paul CÉZANNE (pommes, oranges, etc.).
Des bouquets de fleurs …
… une incursion dans l’abstrait …
Abandonnant son style « Montmartre-École de Paris », VITALIS s’est tourné vers le cubisme en 1945, sous l’influence de Jacques VILLON, qu’il rencontre à Puteaux au restaurant « Big boy » de Camille RENAULT. En témoignent ici trois natures mortes, dont un inhabituel « œuf sur le plat » …
… et d’autres thèmes, culinaires !
VITALIS était gourmand et gourmet. Ses homards rouges (cuits) n’attendent qu’à être dégustés avec un zeste de citron et un bon verre de vin. Sa nature morte « à la bouteille » de 1940 rappelle, dans le thème et sa composition, les fameuses natures mortes de Paul CEZANNE.